Je connaissais les bars à thèmes au Japon sans jamais avoir vraiment eu le temps (et l’envie) d’y entrer. Et puis, l’occasion faisant le larron (expression des années 3000 désolé), j’ai vu de la lumière et je suis rentré.
Il existe des bars et des cafés à thèmes spécialisés dans les bestioles à poils ou à plumes un peu partout dans le monde mais je pense que le Japon en concentre un certain nombre.
Alors que j’en profitais pour faire un peu de shopping dans les arcades commerciales de Nakanocho à Kyoto pour éviter la pluie, je suis tombé nez à nez sur un panneau qui a attisé ma curiosité. Si je ne suis pas un énorme fan de chouettes, je n’ai pas hésité bien longtemps à mettre les pieds dans cette forêt enchanteresse emplie d’elfes et de lutins.
Bon, OK, ce lieu n’a rien d’une forêt même si les propriétaires ont voulu reconstituer l’esprit avec des plantes et des arbustes, cela fait un peu cheap mais le rendu n’est pas trop mal. De toute manière, je n’y allais pas pour aller gambader dans la nature mais bien évidemment pour les charmantes créatures peuplant les lieux. Pour information, la « forêt de chouettes » se situe au premier étage, le rez-de-chaussée abritant des chats bengals. Je ne suis pas allé caressé les petits félins mais j’ai pu les voir rapidement et cela n’avait pas l’air de casser une patte à un canard.
Alors, comment se passe la rencontre avec les habitants à plumes exactement ? Après avoir écouté religieusement les consignes et un bon frottage de mains pour les rendre proprettes, il était temps d’aller à la rencontre des chouettes et des hiboux.
Oui, les animaux sont bagués (cela permettant d’éviter qu’ils volent partout). Cependant, ils ne restent pas perchés toute la journée puisque des panneaux indiquent que certains oiseaux se reposent à l’écart. On ne peut toucher que le dos des bêtes, avec le dessus de la main. Lorsqu’il ne sont pas présents en journée ou en soirée / nuit, les chouettes rejoignent des volières d’un zoo afin de pouvoir voleter tranquillement.
L’endroit n’est pas immense sans être exigu. Bref, ce n’est pas Versailles mais il y a assez d’espace pour profiter de chaque spécimen autour d’un petit parcours. Sachez que vous pouvez prendre toutes les photos que vous souhaitez et qu’il n’y a pas de temps imparti. On peut faire plusieurs tours afin de profiter de cette expérience qui sort un peu des sentiers battus.
J’ai pu compter une petite dizaine de bestioles, toutes plus belles les unes que les autres : grand-duc, petit-duc, harfang des neiges, chouette effraie, grand hibou gris, …
Sommaire
Mon ressenti
J’ai apprécié le fait de pouvoir être au plus près de spécimens rares avec une dédicace spéciale au grand hibou gris que j’ai trouvé encore plus charismatique que le grand-duc. Encore une fois, je ne suis pas un fan de ce genre d’animal alors je me pose aussi la question de l’éthique, de l’exploitation animale car oui : faut-il aller dans ce genre d’endroit afin d’assouvir sa curiosité ? Chacun se fera une religion et décidera en conscience néanmoins, j’ai trouvé que les animaux ne semblaient absolument pas en souffrance et ils étaient même très calmes.
En bref, j’ai passé un très bon moment.
[FinalTilesGallery id=’11’]